Vivre ensemble – le collectif

Dans le collectif, chacun a sa propre maison, ce qui laisse de la place à l’intimité. En tant que collectif, il y a beaucoup d’activités partagées, comme la journée de travail mensuelle où nous nous occupons de ce qui est nécessaire dans les espaces partagés. Il peut s’agir d’entretenir la phytoépuration, de couper du bois pour les poêles à bois, d’effectuer des travaux d’entretien, etc. Nous gérons le hameau nous-même via des collèges thématiques. Nous avons des repas partagés, des célébrations, des ateliers, des chantiers participatifs, et de temps en temps, un groupe de théâtre nous rend visite avec sa pièce de théâtre ou des musiciens avec un concert. Tous ces moments précieux soutiennent le collectif.

Nous avons une rencontre hebdomadaire, des activités de loisirs et des groupes de travail sur différents thèmes réunissant les habitants qui le souhaitent.

Quelles sont les règles de vie en commun et comment sont-elles formali- sées ?

Alors, c’est très simple. Voici notre organisation, sur le papier :


Différents collèges traitent de différents sujets. Les sujets nécessitants une décision jugée importante est portée en CA.

Et maintenant, notre organisation, en pratique :

Mais au final, ça va, les choses avancent. Mais on n’est pas contre l’intervention ponctuelle d’éléments extérieurs pour nous améliorer dans ce domaine. 

La règle de vie principale, finalement, c’est qu’on s’écoute.

Comment se matérialise l’entraide entre les membres du groupe ?

Si on a un problème, on envoie un mail, 10 minutes après quelqu’un nous apporte une solution.

Bon, ça marche pour les petits problèmes (pas de voiture, un logement pour sa famille, un aller-retour chez le médecin etc.), on n’a pas d’église pour les miracles.

Quels biens, services et dépenses sont mutualisés ?

On a l’Epigloo, l’épicerie locale, on achète des produits en gros qui se conservent: du riz, des pâtes, du boulgour (évidemment, on est un village écolo en sud-Ardèche), de la farine, de la bière blonde, de la bière ambrée, de la bière blanche etc.

On mutualise les machines à laver et la lessive (fabriquée sur place), le bois pour se chauffer.

On mutualise aussi les outils, mais par contre ça, ça marche pas. Si vous avez un truc pour un atelier commun avec les outils qui reviennent à leur place et non cassés, on est preneur. Quand on cherche un outil, on nous répond « va chez Annette », une des habitantes qui a tous les outils. Sauf une clé anglaise de 29.

De manière informelle, on mutualise les voitures. Quand la mienne est en panne (1 jour sur 2), par exemple, j’en trouve toujours une à emprunter. Ce qui est statistiquement peu étonnant, puisqu’on a plein de voitures. Mais promis, on va s’améliorer là-dessus, surtout qu’en ce moment, la moitié de nos voitures sont en panne.